Patiner en Hiver

Article de Charly ZULMEA | 8 janvier 2014


Tout beau, tout froid

Et non, le froid n’est pas une bonne excuse pour arrêter de patiner! Contrairement à bien des idées reçues, il est même l’ami du patineur.

En effet, pour lutter contre les frimas, notre organisme va augmenter ses dépenses énergétiques.

Le résultat est radical : nous allons brûler 32% de graisse en plus et 12% de calories supplémentaires par rapport à une séance estivale.


Autre avantage, il est beaucoup plus aisé, lorsque les températures sont hivernales, de réguler notre équilibre thermique et d’éviter ainsi le coup de chaleur, qui est un vrai danger pour les patineurs durant l’été.

A votre bon cœur !

Le cœur, lui aussi, préfère largement travailler lorsque les températures sont froides.

Lorsque l’on patine par des températures inférieures à dix degrés, la fréquence cardiaque est moins élevée que d’ordinaire et par conséquent, le volume éjecté à chaque battement de cœur est, lui, plus important.


Du coup, toutes les capacités d’endurance sont plus importantes. Mais pour bénéficier des avantages du froid, il faut se couvrir car lorsque la température corporelle diminue trop, le débit cardiaque chute lui aussi.

Les conditions

Entre cinq et dix degrés, vous pouvez vous contenter d’un bandeau, qui couvre bien vos oreilles. Et rappelez-vous que l’un comme l’autre limitent les risques de sinusites provoquées par la transpiration qui coule sur le front et refroidit les muqueuses des sinus.

Bien entendu, n’oubliez pas de vous munir d’une bonne paire de gants !

Le sol mouillé n'est pas un problème, le cache-patin les roues tendres ou pluies et une bonne technique font l'affaire, on pousse moins fort en étant bien fléchi.

S'entraîner en salle ?

Si l'idée n'est pas toujours plaisante pour les adeptes des grandes espaces, l'entraînement en salle présente néanmoins quelques avantages. Tout d'abord, la qualité du lieu est constante, la température ne varie pas trop, le sol est normalement sec, les courants d'air peu fréquents.

De plus, cela peut être le moment de travailler sa technique, notamment en virage.


Voir et être vu

Soyez donc extrêmement vigilant pour bien voir où vous posez les pieds, en n’hésitant pas, par exemple, à vous munir d’une lampe frontale. Pensez surtout à être parfaitement visible en portant un gilet avec des bandes réfléchissantes au dessus de vos vêtements, face aux voitures, qui vous verront mieux.

Mais encore…

Pour terminer quelques dernières recommandations pleines de bons sens : n’oubliez pas de vous hydrater, même si vous aurez sans doute une sensation de soif bien moins importante qu’en été, car la respiration de l’air froid accélère au contraire la déshydratation.

Cela limitera les risques de refroidissement en fin de séance, lorsque vous serez en sueur.

Démarrez également plus doucement qu’à l’habitude, pour laisser à votre corps le temps de s’acclimater à la baisse de température.


Enfin, n’oubliez pas de vous étirer en fin de séance mais faites-le de retour chez vous lorsque vous serez bien au chaud !